Un véritable calvaire pour les femmes qui en souffrent, l’endométriose est un trouble gynécologique courant. Il se caractérise par de fortes douleurs et des saignements persistants. Il faut la soigner aussitôt que possible pour écarter tout risque d’infertilité. Différents traitements existent.
L’endométriose est traitée de différentes manières
La prise en charge de l’endométriose se décline en différentes pistes. Parfois, il faut commencer par calmer les symptômes. L’administration d’antalgiques ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens permet d’atténuer la douleur. Quand la maladie ne se résorbe pas d’elle-même, il convient d’entamer un traitement hormonal. Différentes molécules sont proposées sur le marché. Ces produits pharmaceutiques ne sont toutefois disponibles que sur ordonnance médicale. Lorsque la pathologie est arrivée à un stade avancé, l’intervention chirurgicale est indispensable. L’opération vise essentiellement à enlever les kystes. Dans des situations extrêmes, les soignants préconisent une ablation de l’utérus. Pour prévenir tout risque d’infertilité, les gynécologues recommandent une exploration par cœlioscopie pour compléter l’échographie pelvienne. Un traitement adéquat est alors poursuivi, notamment la stimulation de l’ovulation. Les femmes souffrant d’endométriose peuvent majoritairement avoir un enfant si la maladie est diagnostiquée à temps. Si la procréation naturelle devient difficile, l’insémination artificielle ainsi que la fécondation in vitro sont envisageables.
Le traitement hormonal reste une approche efficace
Les gynéco-obstétriciens ont un large choix de traitements hormonaux de l’endométriose. Ce sont des molécules à base d’œstrogène et de progestérone de substitution. Elles sont administrées de manière continue ou lorsque les douleurs abdominales se manifestent. Les spécialistes privilégient la pose d’un dispositif intra-utérin recouvert d’un progestatif. Cette option permet de réduire les saignements de façon significative. C’est en même temps un contraceptif de 5 ans. Cette approche est prescrite à 70 % des femmes présentant des règles incessantes. Le trouble peut être soigné par des pilules à prendre quotidiennement. Ils stimulent le tissu endométrial ectopique qui se trouve à l’origine même de la maladie. 3 patientes sur 10 suivent ce traitement. Les produits estroprogestatifs sont aussi proposés à titre préventif pour les menstruations douloureuses. Chez les dames d’un certain âge, le danazol bloque la sécrétion ovarienne. Cette hormone de synthèse provoque la ménopause artificiellement.
La chirurgie esthétique est à envisager en dernier recours
Comme le précise https://endometriose.pro, le bistouri est envisagé en ultime solution pour l’endométriose. Une équipe pluridisciplinaire se penche sur inéluctabilité de l’intervention. Elle prend en considération les attentes de la personne. Les soignants étudient également la possibilité d’essayer davantage de traitements hormonaux. Quand la patiente n’a plus d’autres options en réserve, les chirurgiens procèdent à l’ablation de l’utérus. Ce qui met un terme à tout espoir d’enfanter à nouveau. Auparavant, les causes telles que les nodules ou les kystes devront être enlevées. Toutefois, ces problèmes peuvent resurgir quelques années après le passage au bloc opératoire. La cœlioscopie minimise les risques puisque les instruments chirurgicaux sont insérés dans le ventre à travers une petite incision. Cela dit, les complications peuvent apparaître dans une moindre proportion. De toute manière, la patiente est informée du déroulement de l’intervention ainsi que des éventuelles issues. L’hystérectomie simple n’est pas efficace pour traiter l’endométriose. Il est parfois nécessaire d’enlever les ovaires.