Tout véhicule motorisé doit posséder une plaque d’immatriculation. C’est une obligation imposée par la loi et aucun véhicule n’en est exempté, sauf les engins des travaux publics. Donc, si vous faites l’acquisition d’un véhicule neuf ou d’occasion, vous devez impérativement vous assurer qu’il ait une plaque d’immatriculation. Cette plaque est un moyen d’identification propre au véhicule. Mais il ne suffit pas d’avoir une plaque, encore faut-il que celle-ci soit aux normes. Comment cela ? Voyons les différentes catégories de plaques d’immatriculation, l’homologation requise et ce qu’il faut savoir d’autre sur cette plaque minéralogique.
Qu’en est-il des plaques des voitures ?
Il existe plusieurs catégories de plaques d’immatriculation pour les voitures. Chaque catégorie a ses propres caractéristiques.
Parlons en premier des plaques sans préfixes destinées aux voitures de plaisir utilisées par les particuliers. Sont concernées par cette plaque les mini-fourgonnettes et les voitures de sport ainsi que les utilitaires.
Les plaques avec préfixe, quant à elles, sont réservées aux véhicules dits de promenade qui sont à l’usage des membres d’un corps diplomatique, d’une délégation étrangère ou d’un consulat.
Puis, il y a les plaques pour les véhicules de ferme, les tracteurs destinés à des fins personnelles ou pour les travaux à la ferme. Ils sont des catégories C, R, F et L. Ces types de plaques sont obligatoires pour les véhicules de ferme et les fourgonnettes de plus de 3 000 kg. Ils doivent être également apposés sur les remorques artisanales, les remorques de ferme et les roulottes.
Ensuite, il y a la plaque d’immatriculation A. Elle est pour les minibus et les autobus, les véhicules de pompier et ceux de la police, les cars scolaires et le transport public et pour les véhicules de secours ou d’urgence. C’est également la plaque utilisée pour l’exploitation d’une entreprise.
Enfin, il y a les catégories T, TR, TS ou TB qui sont allouées aux taxis standards et aux limousines qu’utilisent les services de transport. Les taxis proposant le transport aux patients du réseau de la santé sont aussi concernés par ces catégories de plaques d’immatriculation.
Quelle doit être la dimension d’une plaque d’immatriculation ?
D’après www.plaqueimmatriculation.com, la dimension d’une plaque d’immatriculation diffère selon le type de véhicule et l’espace disponible pour la poser. Cependant, il existe une taille standard. La plus utilisée, c’est 52 cm x 11 cm, une dimension obligatoire pour les véhicules des particuliers. Sont concernés les utilitaires, les fourgons, les automobiles légers et toute voiture dont le poids total autorisé en charge ne dépasse pas les 3,5 tonnes.
Vous le savez sans doute, une voiture doit avoir deux plaques, une à l’avant et une autre à l’arrière. Selon la loi en vigueur, ces deux plaques doivent être de la même taille et porter le même identifiant territorial. Vous pouvez néanmoins apporter une petite touche personnelle sur votre plaque. Si vous voulez vous servir de la plaque pour rehausser la beauté de votre voiture, vous êtes libre de le faire. Par exemple, si la plupart des gens optent pour les plaques en aluminium, les plus classiques en la matière, vous pourrez en choisir une en plexiglas. C’est plus joli, plus esthétique. Mais attention, si vous possédez un 4 x 4, la taille des plaques est complètement différente. Pour celle de l’avant de la voiture, misez sur le format standard de 520 x 110 mm. Pour la plaque arrière, il faut qu’elle soit d’une dimension de 275 x 200 mm pour pouvoir circuler sur les routes françaises. Pour de tels véhicules, les modèles en plexiglas sont recommandés parce qu’ils sont plus résistants aux intempéries et aux chocs. De plus, la plaque doit avoir un fond blanc rétro-réfléchissant homologué.
D’autres informations utiles sur les plaques d’immatriculation
Plusieurs articles de loi définissent tout ce qui concerne les plaques d’immatriculation, en l’occurrence celles de l’arrêté du 9 février 2019, à savoir R.317-8 à R.317-14 du Code de la route. Ces réglementations concernent tous les véhicules à moteur terrestres. La première norme précise les formes et la taille des plaques d’immatriculation. Deux formes sont possibles pour les automobiles, 520 mm sur 275 mm. Quant à la deuxième norme, elle stipule que toute plaque d’immatriculation doit être homologuée et avoir un numéro d’homologation. Il est également précisé que la plaque doit en permanence être visible et facilement lisible, surtout être en bon état. Quant aux plaques à l’arrière, elles doivent être visibles, et ce même la nuit (grâce notamment à un dispositif d’éclairage). Cela implique que les inscriptions sur la plaque doivent être de dimensions réglementaires.
Deux types de plaques d’immatriculation sont possibles : d’abord les plaques FNI, puis les plaques SIV. Les plaques FNI comportent l’identification nationale (F pour la France) et le numéro du département et les SIV comportent l’identification nationale, le numéro du département, le logo de la région ainsi que le symbole européen.